Le traitement des données génomiques et de bio-marqueurs, associées à d’autres,
permet désormais d’établir des risques de survenue d’une maladie, très en amont.
Certaines initiatives voient le jour pour assurer un suivi personnalisé en
conséquence. Mais des questions sur la longueur de ce suivi, le modèle économique
associé, et les effets sur la vie privée, se posent quant à la pérennité de ces
démarches. L’approche personnalisée nécessite également de collecter des
données à la fois cliniques mais aussi comportementales. Assumer des approches
de collecte multimodales est en soi un défi et pose question.